La mise en œuvre de la déclaration de la COP26 visant à mettre un terme à la déforestation doit protéger et inclure les populations autochtones

Lors de la COP26, plus de 140 pays ont convenu de mettre fin à la déforestatin d'ici 2030. Dans cet article récemment publié, le Dr Sarobidy Rakotonarivo du projet Forest4Cliamte&People (et ses coauteurs) réfléchit aux implications pour la vie des communautés autochtones et forestières (IPLC). Ils affirment que, bien que ces engagements mondiaux reconnaissent le rôle des IPLC dans la conservation, les coûts réels de cette conservation restent évasifs et les IPLC ont déjà critiqué leur inclusion limitée dans les délibérations de la COP26. Outre les questions de faisabilité politique et de mise en œuvre pratique, il n'existe que peu de preuves que les outils politiques conventionnels tels que les incitations, les compensations et la coercition juridique puissent effectivement permettre une utilisation durable des terres dans des zones contestées comme la conservation des forêts. Pour éviter toute conséquence involontaire sur les IPLC, ils suggèrent i) des évaluations d'impact social plus ancrées localement, soutenues par des SIG, qui évaluent les implications multidimensionnelles de la conservation sur les moyens de subsistance, y compris les moteurs de la déforestation qui proviennent de forces extérieures, ii) une plateforme de base de données en ligne avec une supervision indépendante qui soutiendrait le partage ouvert d'une telle base de données croissante et systématiquement développée sur les conséquences sociales et écologiques de la conservation.

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Date de publication: 19 Janvier 2022